Un petit tour par les cuisines.

Je la regardais ahuri. J'essayais de comprendre comment pourrait elle me rattraper en pleine chute en même tant qu'elle.
Avec pas mal d'entrainement je pourrais me rattraper moi, et il en faudrait encore plus pour que je la rattrape elle aussi.
Je réfléchissais tellement que je ne remarqua qu'au dernier moment que j'avais pris la main de lila a la place d'une crêpe.

Rakarth posa sa main sur la mienne et je pris cela pour un accord. Un sourire ravi fleurit mes lèvres et je me levai.

— Tu es prêt?

"Un euuu...quoi ? Mais que... WOUAAAAAAAAAAA!! affraid

" Lila avait pris cela pour un accord alors que je mourrais de peur reien qu'a l'idée de le faire, elle va nous tuer c'est sur! J'étais paraliser par la terreur et je ne pouvais plus rien faire, je n'avais plus qu'a faire confiance a lila. affraid

Woops. Rakarth paraissait tétanisé de peur. Je ris.

— Ce n'est pas grave, Rakarth, si tu es trop effrayé. Tu n'aura qu'à me regarder...

Je déserrai mes doigts mais ne lâchais pas encore forcément sa main...

"Einn! euu... nn, je vient avec toi."
J'étais mort de peur serte mais pas suffisement pour abandonner lila, je ressera donc ma prise sur sa main et la laissa faire.

Gardant le sourire, je fis un pas en arrière, me rapprochant du bord et tirant doucement Rakarth vers moi.

— Ça ira, essayai-je de l'appaiser.

Il essaya de le cachait mais le vide l'effrayait encore.

« Accroche-toi à moi, » dis-je d'une voix douce.

Je pris ses bras et les mis autour de moi.

« Fais moi confiance. »

Rakarth me serra dans un étaux dont je n'aurais pu m'extraire.

« A trois, dis-je. Un... deux... »

J'ouvrai les bras et me laissai tomber en arrière. Entrainant Rakarth avec moi...

Comment résumé ce qui m'arrive, je pense que "AU SECOURS!!!!!!" convient.
Je ne pouvais rien faire d'autre qu'écarciller les yeux et souhaiter de mourir sans souffrances.
Lila elle, s'amusait comme une folle, nos cheuveux s'entremelants et nos visages déformés par la vitesse.

La tête en bas, les yeux rivés dans la paleur du ciel et Rakarth collé tout contre moi, j’apercevais du coin des yeux le paysage défiler si vite qu'il était flou. Le vent glissait sur nous, ni aussi fluide ni aussi sensuel que l'eau, mais sa caresse resté grisante, l’air frais et piquant à cette folle vitesse, si vif que j’en étais presque étourdie! Je riais de plaisir, ivre avec l’extase de cette expérience euphorique, transportée par cette descente incroyable.

Je refermai mes bras autour de Rakarth qui me serrait encore avec force.

— C'est presque fini, murmurai-je à son oreille. N’aie pas si peur…

Je déployais alors mon sens de l'eau et rassemblé un nuage d’humidité pour nous freiner. L’air, avais-je remarqué, accélérait immanquablement les mouvements alors que l’eau, élément versatile, pouvais aller dans un sens ou dans l’autre : je n’avais qu’à condenser une légère brume, lui octroyer une force contraire.

Inévitablement, nous ralentîmes. Rakarth se détendit. Je passai mes doigts dans ses cheveux humides et jouai avec une mèche. Se déplacer devenait de seconde en seconde plus difficile.

« Est-ce que ça va? » demandai-je doucement.

Je me détachai légèrement afin de le regarder dans les yeux. Ses gemmes de mousses vertes dans lesquels j’aimais me perdre. Et comme à chaque fois, j’en avais le souffle coupé. Je ne réalisai même pas lorsque nous nous immobilisâmes à un mètre du sol, encore la tête et bas.

Nous nous immobilisâmes a un mètre du sol dans une masse d'eau compacte. Après nous êtres remis a l'endroit et posés les pieds par terre, la masse d'eau se dissipa et je dut m'adosser a un mur pour ne pas tomber par terre tellement mes jambes tremblaient. J'étais en véritable état de choc, je tenais a peine debout et je sentais mon coeur et mes tempes battres comme jamais elle ne l'avaient fait.
"La prochaine fois que tu veut faire un truc pareil (aspiration) tu me prévient au préalable dans les détails comment tu va t'y prendre parce-que sinon (expiration) la prochaine fois je fait une crise cardiaque."
Sur se mais jambes ne pouvant plus me tenir je m'éfondra sur le sol, le dos toujours contre le mur.

— La prochaine fois que tu veux faire un truc pareil… tu me préviens au préalable dans les détails comment tu vas t’y prendre parce que sinon… la prochaine fois je fais une crise cardiaque!

Woops. Là, j’avais fais une bêtise. Une grosse bêtise. Je restée interdite. Rakarth paraissait fâché. Puis je le vis s’écrouler à terre et je m’assis aussitôt à ses côtés.

— Je te demande pardon, dis-je doucement.

Je posai une main hésitante sur sa jambe, et lorsqu’il ne me rejeta pas, je caressai sa pommette avec le dos de deux doigts avant de les passer dans ses cheveux que je retirai de son visage.

« Je te promets de ne plus te donner de sensations extrêmes surprises. Je t’expliquerai tout en détail, la prochaine fois. »

S’il y avait même une prochaine fois — mais ce n’était pas le moment d’en débattre.

« Qu’est que je peux faire pour que tu ailles mieux ? »

"Rien, sa passera tout seul, il faut juste que j'arrive a calmer mon coeur."
Pendant que je me calmais, je me mis a imaginer la tete qu'aurait faite les autres en nous voyant tomber, et j'éclata de rire.

L’éclat de rire de Rakarth me pris par surprise mais me soulagea aussitôt :

— Tu ne me détestes pas, n’est-ce pas ?

Mais non, pas du tout, pourquoi te détesterais-je ?
Je rigole juste en imaginant a tête des autres si il nous avais vu. Je n'ai aucune raison de te détester, c'est juste que j'ai eu la peur de ma vie.

J'enlaçai aussitôt Rkarth et le serrai contre moi.

— Tu avais l'air fâché, expliquai-je. Je croyais que tu apprécierais la descente tout autant que moi et je réalise que je t'ai entraîné dans quelque chose pour laquelle tu n'étais pas encore prêt. Mais je pensais que si tu étais avec moi, ça irait... or, je t'ai causé la plus grande peur de ta vie.